Une étude récente de KPMG indique que la majorité des entreprises canadiennes envisagent l’adoption de l’IA agentique, une technologie innovante capable d’automatiser les tâches et de combler les lacunes en compétences.
Près de trois ans après l’apparition de ChatGPT, un outil d’intelligence artificielle génératif, les employeurs au Canada se préparent à intégrer l’évolution suivante de l’IA : l’IA agentique. Selon KPMG, plus de 91 % des entreprises canadiennes s’orientent vers cette technologie, avec 27 % ayant déjà intégré l’IA agentique et 64 % explorant des cas d’utilisation ou menant des projets pilotes.
L’IA agentique : une technologie autonome et transformative
L’IA agentique peut fonctionner de manière autonome en utilisant des modèles de langage avancés pour prendre des décisions et exécuter des tâches avec peu ou pas d’intervention humaine. Ces agents peuvent gérer divers aspects, tels que la réponse aux demandes des clients, le suivi des commandes et la gestion des remboursements. Stephanie Terrill, directrice générale adjointe de la transformation numérique chez KPMG Canada, décrit cette technologie comme « transformatrice », soulignant sa capacité à combler les lacunes en compétences et à améliorer la productivité.
Investissement prioritaire et lacunes de connaissances
L’étude de KPMG, réalisée auprès de 252 dirigeants d’entreprises, montre que l’IA agentique est une priorité d’investissement pour 86 % des répondants. Cependant, un fossé de connaissances existe : 72 % des employeurs sont très familiers avec le concept, mais seulement 66 % comprennent pleinement son potentiel dans leur secteur d’activité.
Réévaluation des modèles d’affaires
L’adoption de l’IA agentique nécessite une révision des modèles commerciaux traditionnels. Sunil R., consultant en affaires numériques, souligne que les entreprises doivent réinventer leurs processus en intégrant l’IA et la robotique. Cela implique de nouveaux cadres de gouvernance et des modèles de collaboration entre humains et IA.
Bien que l’IA agentique ne soit pas encore prête à remplacer la main-d’œuvre, elle offre aux entreprises canadiennes une opportunité considérable d’améliorer leur compétitivité et leur efficacité. La sensibilisation et l’expérimentation seront essentielles pour adopter avec succès cette technologie révolutionnaire.